lundi, juin 25, 2007

Trop de lundi tue le lundi!


encore un lundi...C'est étrange mais j'ai cette nette impression qu'y a que des lundi dans les semaines.

Le lundi, c'est le jour où l'on retrouve le sourire aux lèvres ses collègues adorés avec qui on a hâte de se remettre à travailler dans une ambiance saine de franche camaraderie...

Le lundi, c'est le jour béni entre tous qui débute une somptueuse nouvelle semaine d'un travail épanouissant qui va encore nous permettre d'élever nos esprits à des niveaux de compréhension et d'intelligence sans cesse plus surhumains...

Bref, cher lecteur,sous aurez compris avec cette sagacité et ce don de l'observation et de la lecture entre les lignes qui est le vôtre que derrière ces phrases d'une rare ironie se cache une vérité brute et crue: le lundi, c'est la galère.


C'est exactement à ce point de réflexion que mon estimé collègue Jean-Christophe et moi sommes arrivés aujourd'hui même lors d'une pause café parmi tant d'autres. Bon, petite digression, le concept même de pause café n'a de sens que dans l'hypothèse de l'existence d'une « période de travaille ». Disons que dans le cas qui nous intéresse, celui de Dédé et de moi,ces deux concepts sont intimement liés, à tel point que la pause café est devenue depuis longtemps, au grand dame de nos hiérarchiques (que la peste les poursuivent eux et leurs descendance pour leur étroitesse d'esprit), notre unique expression d'une période constructive pendant nos heures de travail. Ils nous arrivent même lors de celles-ci, au fil de nos pérégrinations verbales de parler de notre boulot...Heureusement, cela n'arrive pas trop souvent!


Or donc, Dédé m'expliquait qu'il avait également noté ce fait concernant l'occurrence mystérieuse de lundi. Dédé, c'est un philosophe de la rue, enfin un philosophe de comptoir comme il aime lui-même à se définir non sans fierté. Il me dit souvent que l'être humain ne peut se retrouver que lorsqu'il est en adéquation totale avec lui-même, sans aucune inhibition, aucun tabou, et que pour l'instant, il n'a réussi à atteindre ce stade de soi ultime qu'après avoir ingurgité selon un ordre bien précis, toute une série de décoctions magique que lui sert madame Yvonne dans ce haut lieu de la réflexion parisen qu'est la café des sports de Stalingrad. Comme tous les libres penseurs à travers l'histoire, Aristote ou Descartes, Dédé reste un incompris, notamment auprès de la gente féminine et de sa douce moitié en particulier. C'est souvent parce que la recherche de la vérité est un chemin ardu et parsemé de verres absinthe, que le libre penseur est souvent un être seul me dit-il souvent...


Bref, nous en sommes arrivés à la conclusion que le lundi était une vaste supercherie mise en place il y a fort longtemps par les exploiteurs du patronat suppléés dans cette sinistre entreprise par les grandes religions monothéistes qui dominent notre époque. En effet, n'apprend-t-on pas que Dieu a créé le monde en six jours, avant de piquer un roupillon bien mérité le septième? Jusque là, tout va bien. Mais dans quel Testament,quel verset du Coran ou de la Torah est-ce indiqué que le lendemain, il se remit au travail?Surtout s'il avait déjà tout terminé hein?? Bref lecteur, vous voyez certainement où je veux en venir:le lendemain du septième jour, on devrait continuer à se la couler douce!Et vi, on nous ment depuis trop longtemps.


Avec Dédé, on se prépare à se rebeller contre ce système travailliste dès qu'on aura fini la petite poire de sa grand-tante qu'il fait rentrer en douce pour agrémenter nos pauses café et nous donner de la productivité....


J'espère que vous nous suivrez dans cette lutte ami lecteur! Allez bon vent et santé!

Aucun commentaire: