mardi, juin 19, 2007

c'est quand le bonheur?

Pas facile tous les jours de trouver le bonheur, enfin son propre bonheur j’entends hein ! Celui des autres, c’est comme pour les pets, le sien on l’aime bien, on lui trouve des nuances intéressantes, un arôme particulier et même dans le pire des cas, lorsque vraiment on a le cul pourri, on le trouve drôle et tellement comique...Pas la peine de secouer la tête, on sait bien que c’est la stricte vérité, aussi nue que Clara Morgane dans le cultissime « penches toi la que je m’y mette ».Par contre, ceux des autres vous dégoutent, sauf si (et la j’insiste c’est la seule vraie exception à la règle) on baigne simultanément dans le sien.

« Tu n’as qu’à pas le chercher ce bonheur » me ferons remarquer les plus observateurs. Pas faux. C’est vrai que c’est une entreprise plutôt risquée. En fait, y’a autant de chance que je le trouve qu’il y en a à apprendre à G.Bush la géographie correctement. Non franchement, si je devais partir en expédition à la recherche du bonheur perdu, j’embauche direct Proust,Allan Quarterman, Indiana Jones, la bande à Picsou et la susdite Clara Morgane (ça c’est pour me réconforter en cas d’échec…).

Néanmoins, c’est mal connaître votre dévoué serviteur : onc ne renoncera devant un défi ! C’est donc avec le regarde fier, le poil brillant et la queue joyeuse (merci Clara) que je suis parti à la recherche du temps perdu…Oups non du bonheur perdu. Bon, cherchons intelligemment. On commence par la célèbre question qui fait toujours se hisser les poils sur la tête et donne des envies de meurtre même au Dalaï-lama : « tu l’as perdu où ? ».S’ensuit sa petite soeur, toujours posée avec un regard innocent (seule chose qui retient la gifle qui allait partir…) : « bon tu sais pas où tu l’as perdu mais tu te rappelles la dernière fois que tu l’as vu non ?? ». Snif, pourquoi tant de haine… M’enfin comme dirait Gaston , j’ai cherché partout, retourné chaque pierre, vérifier dans le pré, demander à Nicolas Sarkozy, j’ai même regardé dans tous les replis du ventre de Carlos .Résultat final : que dalle, walou, makash, pet-de-zob, rien quoi.

Donc si jamais vous croisez mon bonheur un jour dans la rue, trainant sa misère, dit-lui que j’aimerais bien le revoir encore une fois, que je le garderais bien et que jamais plus je ne le mettrais en péril.

Aucun commentaire: