mercredi, juin 27, 2007

Critique de livre Fantasy:"Les rêveurs", de David et Leigh Eddings


Précision : Ce livre est le premier tome d’une tétralogie.

Scénario : Voici le scénario décrit pas l’éditeur lui-même :
Ils sont quatre dieux, frères et soeurs. Leur règne sur le monde dure depuis des millénaires, mais ils transmettront bientôt leurs pouvoirs à leurs successeurs qui sont encore des enfants endormis. On les appelle les Rêveurs. Cette transition est leur seule faiblesse, l'unique instant pendant lequel ils sont vulnérables. Le Seigneur des Terres Dévastées le sait. On l'appelle Vlagh, un être maléfique, dont l'ambition est de devenir immortel en détruisant la fratrie divine. Il a créé une armée d'êtres hybrides à son image, à la fois insectes, reptiles et humains. Il prépare ses immondes troupes et attend. Il va lancer la plus grande guerre que ce monde n'ait jamais connue. Mais au-delà des ténèbres qui s'annoncent, l'espoir devra venir des Rêveurs qui ont le contrôle absolu des éléments. La puissance de ces enfants-dieux est en sommeil mais leurs ainés ont décidé, contre les lois éternelles qui les gouvernent, de les éveiller avant terme...


Critique: Je vais paraître un peu dur mais « les rêveurs » donne plutôt envie de retourner se coucher…

En effet, la trame de fond opposant le bien contre le mal n’est pas d’une grande nouveauté, mais il est bien difficile de renouveler le genre. Non, le problème est que celle-ci ne dispose d’aucune profondeur, de même que la majorité des personnages, les dieux comme les hommes qui sont présentés. On n’échappe pas aux caricatures assez grossières du genre, les intrigues secondaires sont peu nombreuses et finalement peu intéressantes. On n’est rarement surpris de la tournure des événements et souvent même on rage contre les personnages qui ont ne sont pas des rapides de la comprenette…

Les auteurs ont voulu rendre leurs personnages mystérieux, plein de finesse. Souvent, ils laissent planer le doute sur des futurs rebondissements mais tout cela est fait sans grâce. Je ne sais pas si cela est imputable à la traduction, mais pour en avoir le cœur net, j’ai parcouru quelques chapitres en anglais et c’est du même acabit.En conclusion, je suis allé au bout du premier tome pour écrire cette critique en toute bonne foi mais je n’investirais pas dans les 3 tomes suivants. Comme beaucoup de lecteurs, mon initiation à la fantasy s’est faite à travers Belgarion, Polgara et consorts. Même si ces œuvres n’étaient pas exemptes de tout reproche, elles avaient assez de qualité pour justifier leur lecture…à la différence des rêveurs…

lundi, juin 25, 2007

Trop de lundi tue le lundi!


encore un lundi...C'est étrange mais j'ai cette nette impression qu'y a que des lundi dans les semaines.

Le lundi, c'est le jour où l'on retrouve le sourire aux lèvres ses collègues adorés avec qui on a hâte de se remettre à travailler dans une ambiance saine de franche camaraderie...

Le lundi, c'est le jour béni entre tous qui débute une somptueuse nouvelle semaine d'un travail épanouissant qui va encore nous permettre d'élever nos esprits à des niveaux de compréhension et d'intelligence sans cesse plus surhumains...

Bref, cher lecteur,sous aurez compris avec cette sagacité et ce don de l'observation et de la lecture entre les lignes qui est le vôtre que derrière ces phrases d'une rare ironie se cache une vérité brute et crue: le lundi, c'est la galère.


C'est exactement à ce point de réflexion que mon estimé collègue Jean-Christophe et moi sommes arrivés aujourd'hui même lors d'une pause café parmi tant d'autres. Bon, petite digression, le concept même de pause café n'a de sens que dans l'hypothèse de l'existence d'une « période de travaille ». Disons que dans le cas qui nous intéresse, celui de Dédé et de moi,ces deux concepts sont intimement liés, à tel point que la pause café est devenue depuis longtemps, au grand dame de nos hiérarchiques (que la peste les poursuivent eux et leurs descendance pour leur étroitesse d'esprit), notre unique expression d'une période constructive pendant nos heures de travail. Ils nous arrivent même lors de celles-ci, au fil de nos pérégrinations verbales de parler de notre boulot...Heureusement, cela n'arrive pas trop souvent!


Or donc, Dédé m'expliquait qu'il avait également noté ce fait concernant l'occurrence mystérieuse de lundi. Dédé, c'est un philosophe de la rue, enfin un philosophe de comptoir comme il aime lui-même à se définir non sans fierté. Il me dit souvent que l'être humain ne peut se retrouver que lorsqu'il est en adéquation totale avec lui-même, sans aucune inhibition, aucun tabou, et que pour l'instant, il n'a réussi à atteindre ce stade de soi ultime qu'après avoir ingurgité selon un ordre bien précis, toute une série de décoctions magique que lui sert madame Yvonne dans ce haut lieu de la réflexion parisen qu'est la café des sports de Stalingrad. Comme tous les libres penseurs à travers l'histoire, Aristote ou Descartes, Dédé reste un incompris, notamment auprès de la gente féminine et de sa douce moitié en particulier. C'est souvent parce que la recherche de la vérité est un chemin ardu et parsemé de verres absinthe, que le libre penseur est souvent un être seul me dit-il souvent...


Bref, nous en sommes arrivés à la conclusion que le lundi était une vaste supercherie mise en place il y a fort longtemps par les exploiteurs du patronat suppléés dans cette sinistre entreprise par les grandes religions monothéistes qui dominent notre époque. En effet, n'apprend-t-on pas que Dieu a créé le monde en six jours, avant de piquer un roupillon bien mérité le septième? Jusque là, tout va bien. Mais dans quel Testament,quel verset du Coran ou de la Torah est-ce indiqué que le lendemain, il se remit au travail?Surtout s'il avait déjà tout terminé hein?? Bref lecteur, vous voyez certainement où je veux en venir:le lendemain du septième jour, on devrait continuer à se la couler douce!Et vi, on nous ment depuis trop longtemps.


Avec Dédé, on se prépare à se rebeller contre ce système travailliste dès qu'on aura fini la petite poire de sa grand-tante qu'il fait rentrer en douce pour agrémenter nos pauses café et nous donner de la productivité....


J'espère que vous nous suivrez dans cette lutte ami lecteur! Allez bon vent et santé!

jeudi, juin 21, 2007

Moi aussi je veux être vieux!!


Une des activités préférées de l'être humain est de polluer la vie des autres.

Oui je sais, dis comme ça, je vais choquer des gens et faire pleurer dans les chaumières et pourtant c'est la stricte vérité. Toute la journée, on est soumis au stress de la vie, aux brimades de notre chef (celui du boulot) ou celui dans notre couple(notre femme...). Alors on accumule et on voudrait exploser, se défouler sur quelqu'un, même un innocent (surtout un innocent, c'est toujours plus drôle niarf niarf). Mais on ne peut pas(rapport à une bonne éducation, à des préjugés comme quoi il ne faut pas s'en prendre à des innocents justement et autres inepties que la bonne morale nous impose dès notre plus tendre enfance).


Heureusement, un jour vient la retraite et là, on peut enfin s'amuser! A croire que ce jour béni où l'on arrête enfin de trimer comme un âne ( ou tout autre animal de votre préférence je ne suis pas sectaire), on reçoit un guide intitulé: « la retraite ou les mille et une façons d'utiliser votre temps à pourrir la vie des autres ».


Qui n'a jamais vécu cette scène si commune: Il est 18h, la journée de travail harassante (traduction: j'ai passé ma journée à glander à côté de la machine à café) est enfin achevée et vous allez rentrer chez vous, fier d'avoir apporté votre petite pierre, caillou, grain de sable à la société. Vous rentrez dans les transports en commun avec comme seul idée fixe de trouver une place assise pour reposer votre divin postérieur. Vous vous engouffrez prestement dans la rame de métro et repérez une strapontin libre. Vite, votre sang ne fait qu'un tour, vous vous précipitez et ,ouf, il est à vous. Dernière étape, vous sortez un livre (un fermez les yeux pour faire semblant de dormir au choix) afin de ne pas avoir à laisser la place à la femme enceinte qui vient d'entrer juste derrière vous (il l'a voulu elle l'assume non mais). Et là, malgrès tous vos efforts, une vieille dame se pointe et vous demande, la voix chevrotante, si vous auriez l'obligeance de lui laisser la place!!Non mais quel toupet. Bien sûr, votre éducation (malédiction) vous fait céder la place avec un petit sourire et un « mais bien entendu madame ». Intérieurement, la version est plutôt: » tu as toute la journée pour te balader la vioque mais il faut que tu prennes cette ligne à l'heure de pointe histoire de bien embêter le monde ». Et le pire, c'est que vous êtes sûrement dans le vrai!!




Cette scène pourrait se dérouler le samedi après-midi dans le supermarché comble près de chez vous, ou vous vous traîner misérablement avec votre portée (euh votre famille),Idem. Les vieux ont toute la semaine pour faire leurs courses mais c'est ce jour-là, le seul de la semaine où les honnêtes gens (les jeunes quoi) peuvent faire les leurs qu'ils décident de sortir,




Bref, je n'irais pas plus loin car je vois que vous vous remémorez toutes ces occasions où vous avez vécu cette scène...Alors courage fidèle lecteur. Plus que 42 ans de travail et bientôt, ça sera notre tour!!!

mercredi, juin 20, 2007

Que calor, que calor...

Ah Paris, capitale de la France, du monde civilisé oserais-je même dire, qui pour un œil extérieur présente tant d’intérêts.
Ruelles romantiques propices à l’échange de déclarations enflammées et de baisers langoureux.
Magasins luxueux dignes représentants du bon goût français.
Restaurants accueillants aux mets fins, délicats et étonnants.
J’adore Paris pour tous ces côtés.

Mais depuis quelques jours, une ombre plane sur ce bonheur complet. En effet,, la chaleur étouffante est tombée ,telle la guillotine sur le cou gracieux du supplicié, sur la capitale. Et s’il y a bien quelque chose que toute personne raisonnable et usager régulier du RER déteste, c’est la chaleur !!!

Et oui, terminé de faire le bô dans le RER en tenant fièrement la poignée en hauteur pour faire bander ses muscles saillants et bronzés. Fini les beaux costumes avec veste/chemise/gilet/cravate assorties pour ressembler à un business angel tombé du ciel pour séduire les femmes.
Maintenant, il me faut user de ruse et roublardise pour faire tout le trajet en cachant mes aisselles dégoulinantes (et bon appétit bien sûr). Je longe les murs du métro, honteux, le front humide, pour éviter que toutes les femmes qui d’habitude n’ont d’yeux que pour moi (si si aucune n’a osé me l’avouer mais j’en suis sûr), ne me voient en ce triste état.

Pourtant, j’ai bien essayé de vider 2/3 bombes de déodorant. Même celui de la pub où le gars va au travail en vélo sans une goutte de sueur. Si j’avais le courage, j’attaquerais la marque en justice pour pub mensongère. Rien que de le mettre le déo et je suais déjà !!!
Honte sur moi sur 3 générations, j’ai même tenté le déodorant de femme…Je me suis dit qu’ils étaient peut-être plus efficace. Triste erreur car non seulement il n’en fut rien, mais de plus le gardien de l’immeuble, un vieux célibataire aux déviances sexuelles certainement peu avouables vu son visage respirant le vice (et surtout l’abstinence non-volontaire…), me drague depuis ce jour-là. Depuis, j’ose plus descendre les poubelles à la cave tard le soir…

Bien sûr, les parisiens me diront que certaines rames sont équipées de la clim. Et c’est la que l’on voit que tout ceci n’est qu’un vaste complot à l’échelle internationale pour me casser mes coups avec toutes les petites secrétaires du quartier d’opéra : la RATP fait exprès de ne faire circuler que ces RER salutaires que les heures creuses L

Un jour je les aurais …

Critique de livre Fantasy:"Les lames du roi: l'insigne du chancelier", de Dave Duncan

Scénario :
Le Hall de fer abrite et forme les meilleures lames du royaume. A l’issu de leur formation, ils sont liés par magie à un pupille qu’ils doivent protéger au péril de leur vie. Le jeune Durendal, le plus doué de sa génération, va lui aussi retourner dans le monde avec son pupille, un jeune aristocrate parvenu et ambitieux. Mais à la cours du roi, sa destinée va le conduire à des aventures plus glorieuses.


Précision :
Le cycle des "lames du roi" comporte 3 livres. cependant, il faut préciser que les 3 tomes ne constituent pas un cycle au sens propre, id est une histoire qui se poursuit sur plusieurs livres. En fait, ils peuvent être lu de manière indépendante, concernent des héros différents mais il existe des liens entre les personnages qui sont développées dans les 3 livres. La subtilité se situe dans l’ordre chronologique des évènements…

Critique tome 1 :
Le livre commence de manière traditionnelle : un jeune héros qui dès le départ est au-dessus du commun des mortels grâce à sa redoutable habileté dans le maniement des armes. On a un peu peur que le héros se transforme en un personnage de Gemmel, bref le genre de héros qui transpercé de 15 flèches peut tout de même terrasser une armée barbare entre deux repas…Que nenni, le héros,d u nom de Durendal connaît ses périodes de doute et reste humble. Les personnages sont attachants et pas trop stéréotypés.
L’intrigue est bien ficelée et mêle habilement le monde diplomatique avec des intrigues de cours et des quêtes. On suit avec intérêt le développement du héros, ses exploits. Bien entendu, on devine souvent les ficelles de l’histoire mais cela ne gâche pas le plaisir de lecture.
La magie est présente mais en trame de fond, le vrai pouvoir étant celui des armes blanches. Pour les amateurs de conflits mondiaux entre des hordes de barbares et des récits de batailles légendaires, ce livre n’est pas pour vous.
Le seul défaut de ce livre au héros attachant et que, en un seul tome, on parcourt la vie de celui-ci, de sa tendre enfance à sa vieillesse. De ce fait, les événements se succèdent rapidement et le suspens aurait gagné à être mieux ménagé, les points importants du récit mieux amenés.

En conclusion, ce premier tome m’a mis l’eau à la bouche et me donne envie de continuer ma lecture, même si je vais regretter le héros Durendal.

mardi, juin 19, 2007

Critique de livre SF:"Je suis une légende", de Richard Matheson


Scénario:
Sur Terre, quelque part en Angleterre, à une époque qui pourrait être la notre, un homme est seul.

A sa connaissance, il est le dernier être humain sur terre. Tous les autres sont morts, décimés très rapidement par un mal d’origine inconnue. Malheureusement pour lui, celui-ci a surtout pour effet de transformer les gens, vivants ou morts, en vampires. Pas ces fameux morts-vivants, dignes héritiers du comte Dracula, dormant dans des cercueils et se transformant en chauve-souris…Non mais tout de même, ces vampires ci ont des canines acérées et viennent toutes les nuits le tourmenter devant sa maison en espérant le vider de son sang…

Les journées se ressemblent, se barricader, survivre, tailler des pieux…Mais à quoi bon, ne faudrait-il pas mieux enfin comprendre comment l’humanité en est arrivé la et comment se débarrasser des ces voisins visiblement beaucoup trop intéressés par sa carotide…


Avis personnel:

Ce livre est considéré par beaucoup comme un "classique à lire" et chaque lecteur assidu de SF se posera un jour la question: "que vais-je manger ce soir?"...euh non raté"Vais-je l'acheter et le lire?". Ma réponse est oui.

Bon voyons voir les raisons maintenant hein quand même.

Tout d'abord, le thème de l'histoire est celui des suceurs de sang mais traité de manière très originale. Exit les contes et légendes.Tout est vu d'un point de vu scientifique et le héros tente de comprendre comment les humains ont pu se transformer ainsi. Il cherche à faire coincider ses découvertes avec tous les mythes sur les vampires et bien entendu, ces 2 visions s'opposent.

En paralèlle, le héros doit lutter pour sa survie quotidienne, mais plus sur le plan psychologique que physique. Ses fantômes personnels le hantent et lui rendent la vie aussi dure que les morts-vivants.

En conclusion, l'histoire est intéressante sur plusieurs plans .On veut suivre les découvertes scientifiques du héros autant que savoir s'il va survivre à la prochaine attaque. On tourne chaque page en se demandant si sa raison va tenir le coup, s'il ne va pas sombrer dans la folie.
Bref, on termine ce livre assez court avec regret mais le plaisir d'avoir lu un livre qui fera réfléchir sur des thèmes d'actualités.

Sarkozy VS Poutine : ou l'on traitera de la meilleure manière pour s'entrainer à boire

Amis alcooliques unanimes, l'heure est grave.
Depuis de nombreuses années, nous sommes mis au banc de la société. Bien entendu, ils nous restent quelques droits: on peut toujours légalement titiller le goulot chez nous, entre amis, histoire de se nettoyer les bronches au canevas et autre hydromel sacré, privilège que nos confréres de la FDJA (les fumeurs de joints anonymes) nous envient à juste titre.

Néanmoins, nous avons une chance aujourd'hui de montrer à la société entière, que dis-je au monde que notre science et notre savoir de décapsuleur de bières et de descendeur du coude peut être utile à tous les concitoyens.
Aujourd'hui, nous pouvons aider le premier VRP de France et de Navarre, le bien nommé Nicolas Sarkozy, dans sa lutte sans merci contre le déficit de notre nation et de ses entreprises!!

Oyé oyé mes frères, notre devoir n'est pas cette fois de bouter les anglais hors de france(bien que...) mais de lui apprendre à boire, à piccoler sévère,à tenir l'alcool comme un trou(normand ou autre).

Grâce à un entrainement adéquat, avec bien entendu des efforts et de la volonté, montrons lui comment mettre ses adversaires de biture russes, anglais ou polonais hors d'état de nuire!!

Mobilisons nous afin qu'il soit toujours le dernier à l'apéro, euh la table des négociations. Que les chefs d'états et d'entreprises étrangers soit forcés de reconnaitre notre suprématie. Ainsi,ils signeront les contrats sans s'offusquer:
- des pénalités de paiements monstrueuses de nos fournisseurs étrangers en cas de retard quelque soit la raison
-des clauses spécifiques de désangagement de l'état français si quelque chose tourne mal
-du décret 1456 paragraphe 12 alinéa 3 qui insiste sur le fait que nous sommes maintenant les maitres du monde...

Ne laissons plus notre fier représentant bafoué sur la place publique à cause d'une petite vodka de trop!!
Mes amis, je dis levons nos verres pour la France!!!(mais avec modération)

c'est quand le bonheur?

Pas facile tous les jours de trouver le bonheur, enfin son propre bonheur j’entends hein ! Celui des autres, c’est comme pour les pets, le sien on l’aime bien, on lui trouve des nuances intéressantes, un arôme particulier et même dans le pire des cas, lorsque vraiment on a le cul pourri, on le trouve drôle et tellement comique...Pas la peine de secouer la tête, on sait bien que c’est la stricte vérité, aussi nue que Clara Morgane dans le cultissime « penches toi la que je m’y mette ».Par contre, ceux des autres vous dégoutent, sauf si (et la j’insiste c’est la seule vraie exception à la règle) on baigne simultanément dans le sien.

« Tu n’as qu’à pas le chercher ce bonheur » me ferons remarquer les plus observateurs. Pas faux. C’est vrai que c’est une entreprise plutôt risquée. En fait, y’a autant de chance que je le trouve qu’il y en a à apprendre à G.Bush la géographie correctement. Non franchement, si je devais partir en expédition à la recherche du bonheur perdu, j’embauche direct Proust,Allan Quarterman, Indiana Jones, la bande à Picsou et la susdite Clara Morgane (ça c’est pour me réconforter en cas d’échec…).

Néanmoins, c’est mal connaître votre dévoué serviteur : onc ne renoncera devant un défi ! C’est donc avec le regarde fier, le poil brillant et la queue joyeuse (merci Clara) que je suis parti à la recherche du temps perdu…Oups non du bonheur perdu. Bon, cherchons intelligemment. On commence par la célèbre question qui fait toujours se hisser les poils sur la tête et donne des envies de meurtre même au Dalaï-lama : « tu l’as perdu où ? ».S’ensuit sa petite soeur, toujours posée avec un regard innocent (seule chose qui retient la gifle qui allait partir…) : « bon tu sais pas où tu l’as perdu mais tu te rappelles la dernière fois que tu l’as vu non ?? ». Snif, pourquoi tant de haine… M’enfin comme dirait Gaston , j’ai cherché partout, retourné chaque pierre, vérifier dans le pré, demander à Nicolas Sarkozy, j’ai même regardé dans tous les replis du ventre de Carlos .Résultat final : que dalle, walou, makash, pet-de-zob, rien quoi.

Donc si jamais vous croisez mon bonheur un jour dans la rue, trainant sa misère, dit-lui que j’aimerais bien le revoir encore une fois, que je le garderais bien et que jamais plus je ne le mettrais en péril.

jeudi, juin 14, 2007

Critique de livre fantasy: "La roue du temps", de Robert Jordan

Impossible de résumer ce livre, tout simplement car il est composé de 14 tomes(et ce n'est pas fini). Donc la concision ferait paraître l'histoire trop simple et l'exhaustivité trop compliquée :-)
Je vous invite tout simplement à lire le résumé du 1er tome pour vous mettre l'eau à la bouche (cf lien ci-dessus).

Voici plutôt mon avis sur cette série (qui n'engage que moi).
Que dire si ce n’est que les premiers tomes de ce cycle font partis des meilleurs livres de fantasy qu’il m’a été donné de lire.
L’intrigue est compliquée à souhait et très vite, les différents protagonistes suivent des voies différentes ce qui a pour conséquence d’offrir au lecteur plusieurs histoires en parallèle qui se croisent et s’entrecoupent. Chacune d’elle apporte des rebondissements diverses et permet à l’auteur de développer des styles différents propres aux personnages : certains sont dans la magie, d’autre dans la stratégie militaire et d’autres encore dans les intrigues diplomatiques. Le lecteur n’a donc jamais l’impression de s’enfermer dans un monde trop restreint.
Les personnages sont d’emblés sympathiques. Leur développement personnel est divers : au départ, tous sont plus ou moins stéréotypés avec des comportements assez forts mais rapidement, ils vont devoir s’adapter et les personnalités vont évoluées de manière sensible et intéressante.
L’écriture, que ce soit en français ou en anglais est agréable. Cependant, on notera que l’auteur aime les descriptions de manière générale et que celles-ci ont tendance à s’allonger au fil des tomes : la lecture peut parfois s’en ressentir.

Conclusion : Ce cycle souffre de 3 problèmes qu’il vous faut prendre en compte avant de vous y plonger.
Tout d’abord, le rythme s’essouffle à partir du tome 9 (version française, le découpage anglais est tout autre). En effet, l’auteur prend un malin plaisir à faire stagner les situations, à se perdre dans de (trop ?) nombreux personnages et histoires annexes. L’intrigue principale, déjà touffue, n’avance plus, et cela sur plusieurs tomes…
Le rythme de la traduction est d’une lenteur de limace. Même avec 14 tomes (découpage français) d’avance, vous aller vite devoir attendre. De plus, le découpage français est une ode au profit car chaque tome anglais (prix unitaire 20 euros) est découpé en 3 tomes français (prix unitaire 20 euros, cout total 60 euros). L’édition de poche avance avec environ 1 an de délai avec le roman broché.
Mais le vrai problème, celui qui peut faire tomber cette série, est que l’auteur, Robert Jordan (http://www.dragonmount.com/RobertJordan/) est malheureusement atteint d’une maladie grave depuis maintenant plusieurs années. Nous souhaitons à cet homme courageux de gagner son combat contre la maladie. Cette maladie l’épuise et bien entendu, l’écriture n’est pas vraiment sa priorité. Il y a donc de fortes chances que ce cycle ne voit jamais sa fin arrivé… 